Alexandre Dulaunoy
4 minute(s) de lecture possible
dimanche 21 juillet 2024
659 mots et d'autres choses
livrecritiquechronique
Oui, ici c’est le Sillon Fictionnel, mais notre sillon est proche du dioxyde de silicium. Nous sommes les enfants des premiers transistors, des langages informatiques, du logiciel libre et même des modems 2400 baud. Alors, quand on voit en rayonnage un livre nommé “La Vallée du Silicium”, on ne peut que se ruer dessus.
On ne peut pas toujours aimer Alain Damasio, mais j’apprécie son travail chaotique, brouillon et parfois parcellaire.
J’ai des souvenirs très vivaces de moi, enfant, avec mes parents, sortant d’un magasin, heureux comme tout, avec un Autobot. Mon premier et mon dernier.
Comme nombre d’enfants de ma génération, les Transformers ont laissé leur indélébile marque en moi. Je me rappelle de ces moments, les yeux arrimés au poste, lorsque c’était l’heure de la série animée (G1 à l’époque).
Et voilà que Robert Kirkman (The Walking Dead) se lance dans un reboot de l’univers Energon.
Miles Davos
2 minute(s) de lecture possible
dimanche 14 juillet 2024
309 mots et d'autres choses
bdcritiquechroniquecomicshorreur
« Something is Killing the Children » est une excellente série comics.
Le superbe scénario de James Tynion IV (The House on the Lake) et le détectable coup de crayon de Werther Dell’edera en font une des meilleures que j’ai lues.
Je viens de dévorer le tome 7 et je dois prendre mon mal en patience en attendant la suite.
Le pitch : les enfants, par leurs peurs, leurs cauchemars, l’excès de stress, matérialisent des monstres que seuls eux peuvent voir.
Alexandre Dulaunoy
1 minute(s) de lecture possible
dimanche 23 juin 2024
130 mots et d'autres choses
livrecritiquechronique
Il y a des jours comme ça. Votre marqueur explose lors d’une lecture. Est-ce un hasard ? Une tache sur le mot “page”. Tout cela en lisant “L’espace commence ainsi” de François Bon. Un livre dans la collection Perec 53 (53 livres de 53 pages par 53 artistes). Il y a sûrement 53 coulures sur ce livre. J’ai défini mon espace. Délimiter nos vies, nos cadres, nos perceptions, nos territoires… en fait, Perec serait fier de moi.
Alexandre Dulaunoy
2 minute(s) de lecture possible
dimanche 2 juin 2024
236 mots et d'autres choses
livrecritiquechronique
Je ne sais pas pour vous, mais lorsque j’écoute une émission à la radio, mon oreille est souvent plus attentive aux détails qui soutiennent un discours ou une explication. Par exemple, il arrive que dans les films, un son soit en inadéquation avec son environnement. Cette dissonance permet au spectateur de mieux se concentrer sur une scène. C’est un sujet qui m’a toujours passionné, mais je n’avais jamais trouvé de livre sur la création des objets sonores.
Alexandre Dulaunoy
1 minute(s) de lecture possible
dimanche 26 mai 2024
129 mots et d'autres choses
livrecritiquechronique
Une petite découverte littéraire lors de la foire du livre à Bruxelles, au stand du Québec qui regorge de belles perles littéraires. “Voyages sans bagages” de Tove Jansson est un recueil de nouvelles pleines de sagesse. Des lectures qui peuvent nous faire penser à ces instants de vie entre deux situations, cette perte de repères lors d’un voyage, d’un décalage horaire ou lorsque l’on contemple intensément un paysage. Je ne connaissais pas Tove Jansson, mais cette approche humaniste et empreinte de réalités simples me fait chavirer dans d’autres pensées… Nos vies sont pleines de bagages, mais ici on les laisse de côté et on se laisse porter à la dérive.
Serge Tellene
2 minute(s) de lecture possible
samedi 11 mai 2024
361 mots et d'autres choses
bdcritiquechroniquemanga
Le gourmet solitaire (孤独のグルメ, kodoku no gurume) Jirō Taniguchi, d’après un personnage de Masayuki Kusumi.
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais la bonne chère est l’une de mes plus grandes joies dans l’existence. Je n’aurai pas la prétention de me dire gourmet - en revanche, je suis certainement, évidemment, indubitablement gourmand. Et voilà un livre qui n’en finit pas de me faire saliver. C’est un cadeau qu’on m’a fait il y a plusieurs mois, et c’est comme un plat préféré : je n’ai de cesse d’y retourner.
C’est une histoire d’amour pas comme les autres.
Une histoire d’amour à distance.
D’un côté, Christine. De l’autre Joshua.
Ils se rencontrent sur le net, comme bon nombre de nos contemporains, préférant ces cordons ombilicaux que sont les smartphones pour approcher l’autre et tâter le terrain.
Mais contrairement à tant d’autres (vraiment ?), cette relation est malsaine au possible. Christine visionne les vidéos de Joshua en train de s’entailler le corps à coups de couteau et là, là est l’orgasme, le crush, la jouissance et, paraît-il, l’amour.
Miles Davos
3 minute(s) de lecture possible
mercredi 1 mai 2024
581 mots et d'autres choses
bdcritiquechroniquecomics
Il est 4 heures du matin. Définitivement trop tôt pour se réveiller. J’ai beau tourner et me retourner, le sommeil ne revient pas. Que faire donc à cette heure indue à part lire. Et que lire.
Mon choix s’arrête assez naturellement sur « Night club », au regard du parallèle avec ma nuit qui a commencé sous les meilleurs auspices avant de se retrouver tronquée par on ne sait quel sort.
sw00d
4 minute(s) de lecture possible
mardi 30 avril 2024
735 mots et d'autres choses
livrecritiquechroniqueroman
Un livre de François Garde
« Que serait une famille sans secret de famille » (p. 159)
Dénouer un secret de famille si profondément enfoui dans une lignée qu’il ne se révèle que fortuitement, ça peut faire un bon livre. L’oncle du grand-père de François Garde est parti en Australie, en 1900, ou plutôt… a été exilé, banni, ce qui est aussi partir, l’envie en moins.
Pourquoi ? Personne ne le sait.