Chlore - Thibault Lang-Willar
chronique lecture piscine
Je me baladais à Ostende et je tombe sur la librairie Corman, une vieille institution Ostendaise. Bien sûr, la langue de Vondel dominait partout, mais il y avait quand même quelques bouquins en français ou en anglais qui traînaient dans les rayons. Et puis, je tombe sur un étal de livres à petit prix, et là, un truc à un euro qui s’appelle Chlore.
L’odeur du chlore, c’est un peu ma madeleine de Proust à moi. Quand j’étais gamin, au bord de la piscine, je regardais tout ce qui se passait. C’était mon terrain d’apprentissage, mais aussi celui de mes premières passions. L’odeur du chlore, c’était comme le premier parfum de mes premiers amours. Rien qu’en lisant le titre, je voyais déjà les gouttelettes d’eau sur mon bras et je ressentais les frissons du courant d’air à la sortie du bassin.