Kaya
bd critique chronique anticipation
Les extraterrestres ont quasiment décimé l’humanité avant de la soumettre.
Les survivants sont réduits à l’esclavage.
Ceux qui viennent des étoiles leur ont promis qu’une fois toutes les matières premières et les minerais extraits de cette Terre à l’écosystème chamboulé, ils les installeront sur une autre planète, transformée en paradis grâce à leur technologie.
Mais on se doute bien que les promesses n’engagent que celles et ceux qui les reçoivent.
Des fuyards tentent de rallier « le sud » où il ferait bon vivre. Pourchassés par leurs semblables à la solde des extraterrestres, quand ils ne le sont pas par des bêtes mutantes aux longs crocs, les fugitifs essaient de survivre pour atteindre cette liberté tant rêvée…
« Kaya » est une assez sympathique bande dessinée, accompagnée d’une bande-son. Au bout de quelques pages de lecture, on change de rythme et de morceau. Expérience de lecture-audition intéressante et agréable. Toutefois, il est dommage que le scénario n’ait pas été mieux ficelé.
En effet, la quête du « sud » soulève d’intéressantes interrogations auxquelles les auteurs ne répondent jamais, s’arrêtant en chemin en nous laissant sur notre faim.
— Kaya. Paola Barbato, Linda Cavallini, Lorenzo Lanfranconi et Emanuele Tenderini. Glénat. 18,50 €.