C’est une histoire d’amour pas comme les autres.
Une histoire d’amour à distance.
D’un côté, Christine. De l’autre Joshua.
Ils se rencontrent sur le net, comme bon nombre de nos contemporains, préférant ces cordons ombilicaux que sont les smartphones pour approcher l’autre et tâter le terrain.
Mais contrairement à tant d’autres (vraiment ?), cette relation est malsaine au possible. Christine visionne les vidéos de Joshua en train de s’entailler le corps à coups de couteau et là, là est l’orgasme, le crush, la jouissance et, paraît-il, l’amour.
Miles Davos
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mercredi 1 mai 2024
581 mots et d'autres choses
bdcritiquechroniquecomics
Il est 4 heures du matin. Définitivement trop tôt pour se réveiller. J’ai beau tourner et me retourner, le sommeil ne revient pas. Que faire donc à cette heure indue à part lire. Et que lire.
Mon choix s’arrête assez naturellement sur « Night club », au regard du parallèle avec ma nuit qui a commencé sous les meilleurs auspices avant de se retrouver tronquée par on ne sait quel sort.
Cela fait une éternité que je n’ai pas lu une bande dessinée deux fois de suite. Happé par l’univers qu’elle dépeint, l’histoire, les couleurs et moult autres détails.
« Horizons obliques » de Richard Blake est une œuvre impressionnante. A tout point de vue. D’autant plus qu’il s’agit de la première bande dessinée de ce peintre new-yorkais, nourri aux œuvres de François Schuiten et d’autres grands noms du 9e art de ce côté-ci de l’Atlantique.
Miles Davos
2 minute(s) de lecture possible
dimanche 14 avril 2024
330 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
Le premier tome d’American Parano - Black House nous emmène à San Francisco.
Nous sommes en 1967. Un effroyable meurtre a eu lieu sur les abords du Golden Gate. Le cadavre, attaché nu à un arbre, est celui d’une étudiante dont le meurtrier décora le ventre avec un signe satanique tracé au couteau.
Ulysses Ford, un flic au bout du rouleau, est dépêché sur les lieux avec Kim Tyler, une bleue fraîchement sortie de l’académie.
Miles Davos
2 minute(s) de lecture possible
dimanche 14 avril 2024
362 mots et d'autres choses
bdcritiquechroniquethriller
« Colère noire » — une bande dessinée parue en plusieurs volumes au début des années 1990 — a récemment fait l’objet d’une édition intégrale chez Les Humanos.
Pour ce thriller qui est tout sauf cousu de fil blanc, Thierry Smolderen et Philippe Marcelé s’inspirent librement des tueries du Brabant wallon, qui défrayèrent la chronique en Belgique et au-delà dans les années 1980.
Cela commence par une journée ensoleillée. Une femme emmène son enfant au supermarché.
Miles Davos
3 minute(s) de lecture possible
dimanche 14 avril 2024
487 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
Mon enfance fut merveilleuse, enchanteresse. Du moins, c’est le souvenir que j’en garde.
Peut-être ma mémoire me joue-t-elle des tours. Gomme des aspérités, des contrariétés, des petits malheurs vécus. Pour ne garder que le beau, le meilleur… et l’incroyable sourire qui illuminait le visage de feu mon père quand il jouait avec moi.
Il ne se passe pas une journée, une seule depuis que la Camarde le fauchat sans que je ne me souvienne de son visage, de ses yeux luisants d’une intelligence rare, de son odeur si rassurante qui vous apaise et répare vos accrocs en un instant.
Miles Davos
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samedi 13 avril 2024
140 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
Parfois je traîne mes savates dans les rayons jeunesse des librairies du 9e art, afin d’y repérer des choses simples et douces à lire, me rappelant l’enfant que j’étais et que — d’une certaine façon — je reste.
C’est lors d’une de ces virées que je suis tombé sur « Bot-9 », une agréable bande dessinée muette ; sans texte donc.
On y suit la vie trépidante d’un petit poisson qui échappa de justesse à une mort certaine et qu’un scientifique dota d’un corps de robot pour accomplir une mission rocambolesque et dangereuse.
Miles Davos
1 minute(s) de lecture possible
samedi 13 avril 2024
105 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
Années 1970. Nous suivons les aventures, les joies et les doutes d’une fille seule.
Sa relation avec sa mère est compliquée. Mise au banc à l’école, elle passe son temps isolée la plupart du temps, du monde et des autres, cousant des poupées en chiffon.
Un jour elle croise la route d’un fantôme. Il lui apporte du réconfort et libère sa parole. Pourtant cela ne va pas sans contrepartie…
J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée, poétique à souhait.
Alexandre Dulaunoy
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dimanche 24 mars 2024
156 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
J’ai toujours eu un problème avec le manque de réalisme des navettes et autres stations spatiales.
On est gâté dans “Frontier” de Guillaume Singelin. Le dessin n’est pas conventionnel, peut paraître touffu et écrasé dans la bande. Mais c’est la partie paradoxale, cela apporte une dimension architecturale à l’histoire. Le confinement dans les engins spatiaux, le câblage, le réalisme des détails font que l’on se retrouve avec eux dans cette histoire.
Nous sommes en France. Le néo-libéralisme s’étend à tous les domaines, tel un cancer qui métastase.
De jeunes auteurs de bandes dessinées essayent de percer au grand jour grâce à « Blackbird », un fanzine auto-édité qu’ils distribuent par le truchement de librairies indépendantes. En attendant, ils mènent une vie, certes à la petite semaine, mais joyeuse. Skate, potes, débats, dessins et amourettes font leur quotidien.
Puis vient la consécration, mais pour un seul d’entre eux, repéré par une maison d’édition.