Idéal

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible samedi 24 août 2024 366 mots et d'autres choses
bd critique chronique anticipation société japon

Elle, pianiste. D’exception. Lui, fils. D’architecte de renom.

Elle, française. Lui, japonais.

Nul ne sait comment ils se rencontrèrent puis décidèrent de lier leurs vies.

Nous les trouvons dans une luxueuse maison, en 2160. À l’île de Kino. Seule du Japon à rejeter les androïdes qui pullulent ailleurs : concierges, entités à tout faire, caissiers et tous ces emplois jugés subalternes, peu valorisants.

L’île de Kino, où l’on peut encore se baigner dans l’eau non polluée, préservée des errements de l’humanité. Où l’on peut encore pêcher sans complément de synthèse ni équipement de protection contre les agressions de l’environnement, juste réaction aux nôtres.

Stacy

Miles Davos 3 minute(s) de lecture possible samedi 24 août 2024 502 mots et d'autres choses
bd critique chronique thriller société

Gianni, écrivain, de gauche, a du mal à vivre de son art malgré son succès, d’estime.

Que faire ? Écrire des scénarios, comme tant d’autres artistes, en espérant qu’ils trouvent grâce aux yeux de Netflix.

Le voici appelé à rejoindre une équipe se constituant dans ce but précis.

Certes, on attend de lui créativité et originalité, mais contraintes. Par le formatage. Par l’air du temps. Et un impératif : ne pas (trop) bousculer le public et sa sensibilité par des saillies incontrôlées, des sorties de route qui déchaîneraient cris d’orfraie et philippiques sur les réseaux sociaux. Car, comme chacun le sait, peu importe le fond tant qu’on évite le bad buzz telle la peste bubonique.

Dédales

Miles Davos 1 minute(s) de lecture possible dimanche 11 août 2024 135 mots et d'autres choses
bd critique chronique cinéma psychologie

Je me suis délecté du dernier volet de « Dédales », la trilogie de Charles Burns même s’il est un peu en deçà des deux premiers.

C’est une histoire d’amour inassouvie et de non-dits.

Amour de soi-même, de son art et d’une femme.

C’est une histoire que nous avons toutes et tous vécue, d’une manière ou d’une autre.

Une histoire de tout ce que nous avons envie de dire, d’accomplir, mais que nous taisons. Toutes ces émotions qui nous nourrissent, nous transpercent et nous traversent.

Kaya

Miles Davos 1 minute(s) de lecture possible dimanche 11 août 2024 201 mots et d'autres choses
bd critique chronique anticipation

Les extraterrestres ont quasiment décimé l’humanité avant de la soumettre.

Les survivants sont réduits à l’esclavage.

Ceux qui viennent des étoiles leur ont promis qu’une fois toutes les matières premières et les minerais extraits de cette Terre à l’écosystème chamboulé, ils les installeront sur une autre planète, transformée en paradis grâce à leur technologie.

Mais on se doute bien que les promesses n’engagent que celles et ceux qui les reçoivent.

Monica

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible dimanche 11 août 2024 283 mots et d'autres choses
bd critique chronique société psychédélisme psychologie

Je viens de finir « Monica », le dernier roman graphique de Daniel Clowes. J’ai adoré. Je dirais qu’il est aussi bon que « Patience » et « Le rayon de la mort ».

C’est un excellent trip sous acide qui respecte notre intelligence et notre sensibilité de lectrices et lecteurs. Qui nous laisse la place d’imaginer, de créer les réponses qui viendraient à nous manquer. À moins d’accepter la vie telle qu’elle est : chaotique, fragile, et lacunaire.

Werewolf Jones & Sons - Deluxe Summer Fun Annual

Miles Davos 1 minute(s) de lecture possible dimanche 11 août 2024 102 mots et d'autres choses
bd critique chronique trash humour

« Werewolf Jones & Sons Deluxe Summer Fun Annual » est à se craquer du slip. Littéralement parlant. Tellement c’est nawak et fendard.

Alors là niveau sillon, ça y va et ça en défonce plus d’un ! Délire garanti. Âmes sensibles, s’abstenir.

Putain qu’est-ce que ça fait du bien de voir de telles œuvres toujours publiées en cette puritaine Amérique. Je suppute que « Werewolf Jones & Sons Deluxe Summer Fun Annual » doit être interdit de vente dans plein d’états. Ce n’est pas possible autrement.

Energon Universe (reboot)

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible dimanche 14 juillet 2024 367 mots et d'autres choses
bd critique chronique comics robots space opera exploration spatiale

J’ai des souvenirs très vivaces de moi, enfant, avec mes parents, sortant d’un magasin, heureux comme tout, avec un Autobot. Mon premier et mon dernier.

Comme nombre d’enfants de ma génération, les Transformers ont laissé leur indélébile marque en moi. Je me rappelle de ces moments, les yeux arrimés au poste, lorsque c’était l’heure de la série animée (G1 à l’époque).

Et voilà que Robert Kirkman (The Walking Dead) se lance dans un reboot de l’univers Energon.

Something is Killing the Children

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible dimanche 14 juillet 2024 309 mots et d'autres choses
bd critique chronique comics horreur

« Something is Killing the Children » est une excellente série comics.

Le superbe scénario de James Tynion IV (The House on the Lake) et le détectable coup de crayon de Werther Dell’edera en font une des meilleures que j’ai lues.

Je viens de dévorer le tome 7 et je dois prendre mon mal en patience en attendant la suite.

Le pitch : les enfants, par leurs peurs, leurs cauchemars, l’excès de stress, matérialisent des monstres que seuls eux peuvent voir.

Chronique - Le gourmet solitaire

Serge Tellene 2 minute(s) de lecture possible samedi 11 mai 2024 361 mots et d'autres choses
bd critique chronique manga

Le gourmet solitaire (孤独のグルメ, kodoku no gurume) Jirō Taniguchi, d’après un personnage de Masayuki Kusumi.

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais la bonne chère est l’une de mes plus grandes joies dans l’existence. Je n’aurai pas la prétention de me dire gourmet - en revanche, je suis certainement, évidemment, indubitablement gourmand. Et voilà un livre qui n’en finit pas de me faire saliver. C’est un cadeau qu’on m’a fait il y a plusieurs mois, et c’est comme un plat préféré : je n’ai de cesse d’y retourner.

Slasher

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible lundi 6 mai 2024 338 mots et d'autres choses
bd critique chronique trash horreur adulte sexe violence coup de cœur

C’est une histoire d’amour pas comme les autres.

Une histoire d’amour à distance.

D’un côté, Christine. De l’autre Joshua.

Ils se rencontrent sur le net, comme bon nombre de nos contemporains, préférant ces cordons ombilicaux que sont les smartphones pour approcher l’autre et tâter le terrain.

Mais contrairement à tant d’autres (vraiment ?), cette relation est malsaine au possible. Christine visionne les vidéos de Joshua en train de s’entailler le corps à coups de couteau et là, là est l’orgasme, le crush, la jouissance et, paraît-il, l’amour.