Le cauchemar climatisé

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible dimanche 26 janvier 2025 265 mots et d'autres choses
photographie art critique

Metz regorge de belles librairies, et l’une d’elles est la Librairie La Cour des Grands, située rue Taison. On y trouve un petit rayon dédié à la photographie, où se cachent toujours quelques pépites. En parcourant du regard les livres de photographie mis en avant en tête de gondole, je remarque un petit livre rectangulaire, rouge, avec une couverture illustrée d’une photo de rue et portant le titre Le Cauchemar Climatisé. Ma mémoire chaotique me souffle : Tiens, j’ai déjà lu un livre avec ce titre, il y a longtemps. Mes choix de lecture s’appuient souvent sur des ressentis, des connexions, des associations d’idées tronquées ou des repères photographiques.

Les Navigateurs

Miles Davos 3 minute(s) de lecture possible dimanche 26 janvier 2025 448 mots et d'autres choses
bd critique chronique art fantastique thriller ésotérisme

Clamart. Région parisienne. Nous sommes rue du Panorama. Max vient d’y emménager avec ses parents. Rapidement, il fait la rencontre d’Arthur, un aventurier dans l’âme, et de Sébastien, fils d’éditeur.

Ça clique parfaitement. Les trois gamins sont inséparables. Tellement inséparables qu’on leur a donné un surnom à l’école : la bande du panorama, en référence donc à la rue qu’ils habitent.

Les voilà au lycée. Toujours ensemble. Toujours soudés. Et puis arrive Neige. Ah Neige, magnifique Neige ! Là encore, ça clique et la voilà qui intègre la bande.

Shin Zero, tome 1

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible samedi 25 janvier 2025 408 mots et d'autres choses
manga critique chronique anticipation tokusatsu hommage japon

« Shin Zero » — une série en trois tomes publiée par Rue de Sèvres dans la collection Label 619, dont le premier volet est paru en ce janvier 2025 — est une œuvre à quatre mains. Celles de Mathieu Bablet au scénario et de Guillaume Singelin au dessin.

Inutile de présenter Bablet et Singelin aux aficionados du 9e art que vous êtes. Si, toutefois, vous vous mélangez les pinceaux après une trop grande quantité de lecture, il vous suffit de relire « Shangri-La » pour reconnaître le grand talent de Bablet, ou encore « Adrastée ». Quant à Singelin, on pouvait voir son « Frontier » mis en avant, il n’y a pas si longtemps, sur les étals de tous les bons libraires1.

Au travers du rayon

Miles Davos 3 minute(s) de lecture possible dimanche 19 janvier 2025 427 mots et d'autres choses
chronique recension bd cinéma imagination art

Jeanne adore le cinéma, à tel point qu’elle fréquente assidûment une salle obscure de quartier, échangeant régulièrement des mots et des titres de films avec Alix, la préposée.

C’est ainsi qu’après avoir visionné « Le Rayon vert »1, elle ne peut cacher sa vive émotion à Alix. Elle croit un des messages forts du film : que l’on parviendrait à lire dans ses propres sentiments, et dans les sentiments des autres, lorsque l’on observe un rayon vert.

Miss.Tic: à la vie à l'amor. Art dans la ville, poétique de la révolte (1985-2022)

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible dimanche 19 janvier 2025 299 mots et d'autres choses
critique essai art street-art

Depuis plusieurs années, j’observe les quelques œuvres de Miss.Tic à Arles1. Elles s’effacent peu à peu, disparaissant progressivement de nos regards. J’ai toujours aimé la poésie et les pochoirs de l’artiste, sans jamais vraiment prendre le temps d’explorer davantage son travail.

Lors d’un long trajet de retour d’Arles, j’ai écouté un podcast sur France Inter, “Miss.Tic : à la vie, à l’amor”, quand l’art urbain s’expose. Il évoquait une exposition posthume au Palais des Papes et m’a fait réaliser : « Merde, j’aurais dû m’intéresser plus en profondeur à son œuvre ces dernières années. »

Le désastre urbain et la crise de l’art contemporain

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible samedi 18 janvier 2025 357 mots et d'autres choses
critique essai

En découvrant le titre “Le désastre urbain et la crise de l’art contemporain”, je me suis interrogé sur le lien entre l’urbanisation et l’art contemporain. Serge Latouche, économiste français engagé dans le mouvement de la décroissance, est un auteur prolifique qui a publié de nombreux textes dans la revue du MAUSS1 (Mouvement Anti-Utilitariste en Sciences Sociales). Intrigué, j’ai acheté ce livre sans hésiter.

Cet ouvrage est né à la demande de Marcello Faletra, qui souhaitait explorer la question de la beauté et de l’architecture. Il s’appuie notamment sur les écrits de J. M. G. Le Clézio, et plus précisément sur son roman Les Géants. Ce dernier aborde les thèmes de la surconsommation et dépeint “Hyperpolis”, une ville transformée en supermarché géant.

La dernière nuit de Mussolini

Miles Davos 3 minute(s) de lecture possible lundi 13 janvier 2025 633 mots et d'autres choses
chronique recension bd histoire fascisme societe

Attiré par la belle couverture tel l’ours par le miel, je n’hésite pas un seul instant à m’emparer d’un exemplaire de « La dernière nuit de Mussolini » de Jean-Charles Chapuzet et de Christophe Girard. Après m’être acquitté de mon dû, je fonce chez moi et me love dans un fauteuil. La dégustation ne peut attendre. Sous lumière tamisée, cela va sans dire.

Les pages et les planches se succédant, je commence à sentir une gêne. Puis un souvenir datant d’une décennie ou presque refait surface.

La Librairie - Les Parages

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible dimanche 12 janvier 2025 262 mots et d'autres choses
librairie photographie paris

Il y a de ces librairies. Lorsque vous regardez la vitrine, vous vous sentez chez vous. Les livres sont là devant vous. Ils sont l’extension de votre esprit, de vos sentiments et même de votre vie. Vous vous demandez si ce n’est qu’une impression, un effet mercatique. Mais en vous approchant de cette vitrine, vous vous retrouvez englouti par une douce sensation, comme celle d’un confortable fauteuil près d’une bibliothèque. Cette perception, je l’ai retrouvée à la librairie Les Parages, 89 rue Sedaine, dans le 11ème à Paris.

Aux soirs de grande ardeur

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible samedi 11 janvier 2025 326 mots et d'autres choses
chronique recension bd nature conte societe

Dans « Aux soirs de grande ardeur », Nicolas Puzenat laisse sa belle imagination courir le long de l’histoire humaine. Ce conte, dont il régale nos yeux et nourrit notre âme, interprète librement la révolution néolithique. Il prend racine à Miril, une des premières cités construites par l’être humain, entourée de majestueuses forêts.

Nos ancêtres commencent à délaisser la chasse, la cueillette, et le nomadisme qui les accompagnent, au profit de l’agriculture, de la sédentarité. La hiérarchie devient plus pesante. La domination, l’esclavagisme émergent. Les « urbains » regardent de haut les nomades, jugés sauvages et malpropres.

the loop - comédie de Robin Goupil au théâtre des béliers

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible samedi 11 janvier 2025 285 mots et d'autres choses
theatre critique paris

Avez-vous déjà vu un bélier sous LSD ?

Le Théâtre des Béliers, niché dans le 18ᵉ arrondissement de Paris, propose des créations théâtrales innovantes qui bousculent les codes et attirent un public curieux de découvertes artistiques. Après le succès retentissant de No Limit, la troupe revient avec The Loop1, un spectacle audacieux, écrit par Robin Goupil, mêlant force narrative et un humour surréaliste presque belge.