Retour sur un départ manqué

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible samedi 4 mai 2024 257 mots et d'autres choses
chronique recension roman littérature écriture coup de cœur
Philippe Stella, écrivain qui n’écrit plus, contemple la retraite et la panne de sa Twingo qui ne veut plus démarrer. Le voilà ratant l’heure du début des cours qu’il donne aux Beaux-Arts de Nantes. Il tente de démarrer l’engin. Mais celui-ci ne veut rien savoir. Alors en attendant le garagiste, il met la pellicule de sa vie sous les projecteurs de sa mémoire. Son œuvre, par laquelle il décrivit en long, en large, et en travers Grand-Lieu, qui l’a vu naître, rencontrer Françoise, donner vie à Théo, perdre Françoise, et continuer à avancer, brinquebalant, cahotant.

Mon oncle d'Australie

sw00d 4 minute(s) de lecture possible mardi 30 avril 2024 735 mots et d'autres choses
livre critique chronique roman
Un livre de François Garde « Que serait une famille sans secret de famille » (p. 159) Dénouer un secret de famille si profondément enfoui dans une lignée qu’il ne se révèle que fortuitement, ça peut faire un bon livre. L’oncle du grand-père de François Garde est parti en Australie, en 1900, ou plutôt… a été exilé, banni, ce qui est aussi partir, l’envie en moins. Pourquoi ? Personne ne le sait.

La petite lumière

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible mardi 23 avril 2024 424 mots et d'autres choses
chronique recension roman nature contemplation
Je ne sais pas trop quoi penser de « La petite lumière » d’Antonio Moresco. C’est lors d’un court passage dans une librairie que je l’ai vu là, sur une table, mis en avant, à côté de livres de Zweig et autres illustres écrivains. Après avoir lu le 4e de couverture, je me suis dit « why not » comme on dit dans le Gâtinais. J’ai vu un grand sourire s’afficher sur le visage précédemment fermé de la caissière.

Commandant

sw00d 6 minute(s) de lecture possible samedi 9 mars 2024 1204 mots et d'autres choses
livre critique chronique roman
un livre de Sandro Veronesi & Edoardo De Angelis L’ami qui m’a recommandé le livre dont je vais vous parler est un de ceux avec qui je partage le goût suspect des histoires de sous-marins : « J’avais pensé à un Das Boot version spaghetti, j’ai dévoré le livre ». 1940, Atlantique : « Nous sommes des marins, des marins italiens, nous avons deux mille ans de civilisation derrière nous, et nous agissons en conséquence », dit le commandant Salvatore Todaro, en sauvant les marins du cargo Belge (la Belgique était alors neutre) qu’il vient de couler, contrevenant aux ordres explicites de sa hiérarchie qui lui commandait de ne jamais secourir de naufragés.

Chronique - L'amour

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible jeudi 22 février 2024 283 mots et d'autres choses
livre littérature roman critique chronique
Je viens de finir « l’amour », le dernier roman de François Bégaudeau, paru aux éditions « Verticales ». J’aime beaucoup Bégaudeau. Même quand il fait un peu trop de l’esprit dans ses écrits. Même quand il étale un peu trop son art des lettres et de la formule bien sentie. Ici, il fait preuve de retenue. Ses phrases sont courtes, ciselées, avec juste la bonne dose de lyrisme, de poésie, et d’humour.