Miles Davos
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samedi 17 février 2024
445 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
« Starseeds » de Charles Glaubitz est un objet graphique non identifié. Sur tous les plans.
C’est en parcourant le rayonnage indé de l’excellente librairie parisienne Bulles en vrac que je suis tombé sur le second volume de cette œuvre. Le premier volume de cette série qui en compte désormais trois n’étant pas disponible à la librairie, j’ai dû me le procurer ailleurs.
C’est le genre d’œuvre qui vous laisse bouche bée une fois dégustée.
Miles Davos
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jeudi 15 février 2024
284 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
Lune l’enfer. Le satellite transformé en mine gigantesque où hommes et femmes viennent travailler, au détriment de leur santé. Se tuant à la tâche, contre une paie cinq fois plus élevée que sur Terre. Et entre les journées de dur labeur qui semblent s’égrener, l’une copie presque parfaite de l’autre, ils tuent l’ennui et leurs rêves de mets délicats dans l’alcool et les plaisirs sexuels tarifés, mais ô combien artificiels.
Miles Davos
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jeudi 15 février 2024
569 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
Il est probablement inutile de présenter Runberg et Grun aux fans du 9e art. Cela fait longtemps que les deux officient dans l’univers constitué de cases et de bulles.
Le premier, scénariste, a travaillé par exemple avec Serge Pellé pour produire la série de science-fiction « Orbital » (9 tomes) ou plus récemment avec Marcial Toledano pour la série post-apo « Les dominants » (3 tomes).
Quant à Grun, il a notamment travaillé avec Corbeyran dans le cadre de « La conjuration d’Opale » (4 tomes) et Métronom’ (5 tomes).
Alexandre Dulaunoy
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jeudi 15 février 2024
143 mots et d'autres choses
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Je ne sais pas si cela vous semble normal, mais il m’arrive de me promener en ville sans vraiment ressentir que je marche. Je me déplace, mais sans cette nécessité consciente de commander mes jambes. Je marche et observe ce qui m’entoure, comme si mon esprit était détaché du reste, tel un simple observateur. J’ai l’impression de regarder un film dans lequel je serais à la fois acteur et spectateur. C’est le spectacle de nos vies, sur lequel nous n’avons pas de prise.
Miles Davos
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mercredi 14 février 2024
308 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
La civilisation thermo-industrielle des superhéros n’est plus. Elle fut détruite il y a fort longtemps par le Clovd, ce brouillard infernal qui englobe le monde dans son étreinte toxique, meurtrière.
La nuit venue, les maraudeurs émergent de leur torpeur. Gare à celles et ceux qui s’attarderaient sur le chemin. La mort sera leur seule récompense.
Pretorius — tel est son nom — ne cesse de passer de vie à trépas. Tué ici par un maraudeur.
Miles Davos
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samedi 10 février 2024
375 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
Contrairement à feu mon père, je n’ai jamais été grand fan des chiens.
J’ai toujours eu un faible pour les chats. Comme ma mère. Que j’imagine flanquée de félins attendant leur part du bon tajine qu’elle cuisine là-haut, dans les cieux.
Ceci dit, certains canidés arrivent à attirer mon attention et mon affection. C’est le cas de chiens de chair et d’os mais aussi de chiens imaginaires.
Dans cette seconde catégorie, nous allons retrouver les classiques Bill, le fidèle compagnon de Boule, Snoopy ou encore l’intrépide Milou.
Miles Davos
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vendredi 9 février 2024
131 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
« Pédaler sans sueur, ce serait voyager sans histoires. Et ça, pas question. Peu importent les épreuves… du moment qu’on les traverse ensemble ». — La ride. Boileau, Pierre.
Les auteurs, des amis de longue date, plaquent Paris du jour au lendemain pour une échappée belle, à vélo, afin de rallier le village bourguignon qui a vu naître l’un d’eux.
Cinq jours de ride (prononcez « raïd »). Galères et joies, petites et grandes, mais aussi de très belles rencontres s’enchaînent, à travers le Morvan et les côtes de Bourgogne — non, pas celles qui se boivent.
Miles Davos
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vendredi 9 février 2024
355 mots et d'autres choses
nouvellemicroessaisociété
Des rires percèrent tel un soleil radieux la brume de ma fatigue.
Las, je ne voulais qu’une chose l’instant d’avant. Me recroqueviller, en ermite, hors des affaires des hommes et des femmes qui n’ont qu’une pensée : l’argent. Pour le pouvoir sinon pour la survie.
Si j’avais pu me cloîtrer dans un village du Haut Atlas loin de l’égotisme, du népotisme, et des esprits étriqués, je l’aurais fait. Cependant, je danse comme les autres.
Alexandre Dulaunoy
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jeudi 8 février 2024
219 mots et d'autres choses
livrechroniquecritiqueart
Quel plaisir. Lire les lettres entre Nicolas De Staël et René Char, est une plongée dans les années raisonnables. Une époque où le temps n’était pas compté, on échange des lettres et on espère avoir une réponse dans le mois si tout va bien. Cette correspondance éclaire nos curiosités sur le processus artistique. J’ai toujours aimé l’oeuvre de Nicolas De Staël. Les couleurs, les formes et les mouvements qui me font ressentir une proximité visuelle.
Miles Davos
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jeudi 8 février 2024
370 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
Dès les délectables premières pages du tome 1 de « Friday », du célèbre scénariste Ed Brubaker et du non moins célèbre dessinateur Marcos Martin, je fus happé.
C’est comme si « Le Club des cinq » ou « Scooby-doo » s’étaient soudain retrouvés projetés vers l’âge adulte.
Les mystères — disparitions, enlèvements, faits étranges et surréalistes… — que doivent résoudre Friday Fitzhugh et Lance Jones sont un savoureux mélange de contes de la crypte et d’histoires d’horreur fantastique dignes de maître King.