Chronique - Fort Alamo

Miles Davos 4 minute(s) de lecture possible vendredi 27 décembre 2024 641 mots et d'autres choses
critique chronique roman humour société

Un grand sourire scinde mon visage. Mon humeur se veut légère, chantonnante. Des rayons de soleil s’échappent de mon cœur, malgré la nuit noire et la ville sans âme que j’habite.

Je viens de poser « Fort Alamo », le dernier roman de Fabrice Caro, plus connu sous le sobriquet de Fabcaro. Je l’ai lu quasiment d’une seule traite, tellement je l’ai trouvé jouissif.

Cela fait longtemps que je n’ai pas bu encre aussi savoureuse. Certes, ces temps-ci, je lis bien moins de romans qu’auparavant. Du moins, je les commence, sans les finir. Je les repose après 10, 20 ou 50 pages, parfois par lassitude, d’autres pour aller butiner d’autres fleurs, si ce n’est pas attiré par la facilité, le moindre effort de lire des bandes dessinées et autres romans dits graphiques.

Chronique - The Summer Hikaru Died

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible jeudi 26 décembre 2024 282 mots et d'autres choses
critique chronique paranormal ésotérisme manga thriller

« The Summer Hikaru Died » est une série de mangas en cours de publication chez Pika Édition, écrite et illustrée par Mokumokuren. Les quatre premiers volumes sont très prometteurs.

En plus de son dessin agréable et de son utilisation judicieuse de l’ombre et du noir pour renforcer l’intensité de certaines scènes, Mokumokuren a créé un scénario solide et assez original à mon goût.

La série se concentre sur l’histoire d’Hikaru, un adolescent, qui disparaît pendant une semaine dans une montagne voisine avant de réapparaître sain et sauf.

L'escamoteur

Guillaume Rousse 3 minute(s) de lecture possible jeudi 26 décembre 2024 541 mots et d'autres choses
le sillon chronique bande dessinée

Philippe Colin, vous connaissez forcément, c’est lui qui sévissait sur France Inter avec son compère Xavier Mauduit, dans une émission complétement foutraque et déjantée. Aujourd’hui, il fait dans l’écriture, avec un roman paru cette année, Le barman du Ritz, mais aussi et surtout dans la bande dessinée historique. Avec son compère Sébastien Goethal au dessin, ils en sont maintenant au 3e essai, avec tout d’abord Le voyage de Marcel Grob, consacré à l’histoire d’un malgré nous alsacien au sein de la Waffen SS, puis La patrie des frères Werner, consacrés à deux frangins footballeurs qui émargent à la Stasi, et maintenant L’escamoteur, qui tourne autour de l’histoire d’Action Directe.

Tokyo, ces jours-ci - tome 1

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible mercredi 25 décembre 2024 263 mots et d'autres choses
critique chronique tranche de vie manga

Quinquagénaire, Shiozawa, qui occupait le poste d’éditeur de mangas depuis 30 ans, a démissionné. Une décision soudaine enfantée par un manque de motivation, une envie de tourner la page.

Cependant, trois décennies passées à exercer le même métier ont laissé leur marque sur Shiozawa. Bien qu’il apprécie la présence de son moineau de Java, aux riches et profondes conversations, bien que l’époque soit dominée par la fadasse et la rentabilité, Shiozawa n’est pas disposé à abandonner le manga.

Chronique - Arca ou la nouvelle Éden

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible dimanche 22 décembre 2024 270 mots et d'autres choses
bd critique chronique anticipation sf effondrement

« Arca, ou la Nouvelle Éden » de Van Jensen et Jesse Lonergan est une délicieuse bande dessinée d’anticipation postapocalyptique.

Cela commence de manière assez classique pour du post-apo. L’humanité, cette entité virale qui se nourrit de guerre, de conflit et de déséquilibre climatique, a atteint la fin de son existence.

Alors que tout semble perdu, un groupe d’individus fortunés crée Arca, une arche contemporaine, et y embarque avec d’autres, moins privilégiés. Destination Eden, une planète accueillante qui permettra aux survivants de faire renaître l’humanité et de lui donner une nouvelle chance.

Du Rififi à Ménilmontant

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible dimanche 10 novembre 2024 137 mots et d'autres choses
paris bd critique chronique Tardi

J’ai toujours été fasciné par l’œuvre de Tardi, notamment pour sa capacité à donner vie à des femmes fortes et à capturer l’âme de Paris avec un réalisme saisissant. Je n’avais jamais plongé dans l’univers de Nestor Burma auparavant et j’ai été agréablement surpris avec Du Rififi à Ménilmontant de Tardi d’après les personnages de Léo Malet. Si le scénario n’est pas le point fort de cette histoire, l’atmosphère parisienne y est délicieusement rendue. Les flâneries dans les rues, les pauses dans les bistrots, les recoins obscurs de la ville, tout y est pour plonger le lecteur dans le Paris populaire et authentique. Le trait réaliste de Tardi, tout en finesse, contribue à créer une ambiance à la fois chaleureuse et inquiétante. Impossible de se perdre dans les méandres du vingtième arrondissement après avoir lu cette BD.

Gremlins

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible dimanche 10 novembre 2024 189 mots et d'autres choses
gremlins cinema art chronique

Le premier film d’horreur que j’ai vu au cinéma avec ma mère et ma grand-mère, c’était Gremlins. J’ai sans doute été influencé toute ma vie par ce film et son scénario sans même le savoir. Je viens de comprendre pourquoi je n’aime pas les films de Noël trop sirupeux en lisant Gremlins, petite tératogonie1 de l’ère Reagan d’Antonio Dominguez Leiva et Sébastien Hubier, publié aux éditions Le Murmure dans la charmante collection Borderline. Un petit livre qui oscille entre l’essai social et la critique cinématographique, offrant une lecture amusante, enrichissante et passionnante. Tout cela pour seulement 9 euros, mais sans la figurine de Gizmo…

Only Lovers Left Alive

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible dimanche 10 novembre 2024 195 mots et d'autres choses
roman livre anticipation chronique Post-Apocalyptique

On m’avait présenté ce livre comme l’Orange mécanique oublié de la même époque, un chef-d’œuvre dont on ne ressortirait pas indemne. Eh bien, il faut croire qu’on se remet finalement très bien des déceptions.

Ce n’est rien de plus qu’un roman pseudo post-apocalyptique rédigé par un prof de lycée des sixties, qui a visiblement passé trop de temps à fantasmer sur l’adolescence ou, pire encore, sur certaines élèves qui assistaient à ses cours. L’innovation littéraire? On repassera. On y retrouve les clichés habituels sur l’adolescence, saupoudrés de réflexions sur le pouvoir et la violence, comme si l’auteur tentait de rivaliser avec une émission de radio libre mal écrite.

La brume l'emportera

Emilien 2 minute(s) de lecture possible lundi 14 octobre 2024 219 mots et d'autres choses
roman critique chronique fantasy

Je suis tombé sur La brume l’emportera de Stéphane Arnier par hasard en fouillant dans les nouveautés SF/fantasy il y a quelques mois, à la recherche d’auteurs français, pour changer de Bordage, Genefort et autres Damasio.

Le projet promet une aventure épique, sorte de “buddy book” où l’on suit deux personnages “que tout oppose” (formule fourre-tout surexploitée) alors que le monde est lentement recouvert d’une brume qui dissout tout ce qu’elle touche.

Yellowface

Emilien 2 minute(s) de lecture possible mardi 1 octobre 2024 294 mots et d'autres choses
roman critique chronique

Yellowface de Rebecca F.Kuang commence par une liste…

… une drôle de liste…

Est-ce de la prévention, pour se prémunir de piéger les lecteurs sensibles ? Une technique marketing pour attirer les lecteurs insensibilisés par les œuvres d’Irvine Welsh ou de Bret Easton Ellis ?

Ou tout simplement c’est l’air du temps : même dans les webtoons coréens, on te prévient quand un chapitre va contenir de la bagarre…