Vivian Maier - claire-obscure

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible dimanche 25 février 2024 291 mots et d'autres choses
bd critique photographie

On ignore ce qui nous survit après la mort. C’est un jeu imprévisible, une sorte de roulette russe. On peut sombrer dans l’oubli ou devenir célèbre à notre insu. Ainsi, Vivian Maier est devenue une photographe célèbre post-mortem. Son histoire, bien que teintée de mélancolie, n’est pas tragique. Je me rappelle avoir flâné sur Flickr – une habitude dont je ne me suis pas encore défaite – et être tombée sur une publication de John Maloof : “I purchased a giant lot of negatives from a small auction house here in Chicago”1. Le reste appartient à l’histoire.

le film de notre conscience

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible jeudi 15 février 2024 143 mots et d'autres choses
photographie microessai

Je ne sais pas si cela vous semble normal, mais il m’arrive de me promener en ville sans vraiment ressentir que je marche. Je me déplace, mais sans cette nécessité consciente de commander mes jambes. Je marche et observe ce qui m’entoure, comme si mon esprit était détaché du reste, tel un simple observateur. J’ai l’impression de regarder un film dans lequel je serais à la fois acteur et spectateur. C’est le spectacle de nos vies, sur lequel nous n’avons pas de prise. Une continuité sans fin. Une éternité visuelle qui défile devant nos yeux. Ces moments peuvent durer quelques minutes ou s’étendre sur des heures. Les sons, les voix, les bruits, l’agitation de la ville ne m’atteignent pas. Ils ne sont qu’une simple bande sonore accompagnant ces images. J’aimerais capturer ces instants pour qu’ils deviennent un film, le film de notre conscience.

Chronique - En attendant la fin du monde - Baudouin de Bodinat

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible dimanche 21 janvier 2024 140 mots et d'autres choses
livre critique photographie chronique

Baudouin De Bodinat1 est un auteur aux facettes multiples. Il est souvent critiqué, un peu à la manière de H. (l’innommable de ce groupe), et est perçu comme réactionnaire et ennuyeux pour certains. Cependant, son esprit mordant, sa vision acerbe de nos sociétés, et même son écologisme militant m’ont toujours amusé. En attendant la fin du monde, bien que n’étant pas son meilleur ouvrage, incite à la réflexion. Les quelques photographies qu’il contient évoquent presque le romantisme allemand, et son style d’écriture confère une dimension particulière à la froideur du monde.