Stacy

Miles Davos 3 minute(s) de lecture possible samedi 24 août 2024 502 mots et d'autres choses
bd critique chronique thriller société

Gianni, écrivain, de gauche, a du mal à vivre de son art malgré son succès, d’estime.

Que faire ? Écrire des scénarios, comme tant d’autres artistes, en espérant qu’ils trouvent grâce aux yeux de Netflix.

Le voici appelé à rejoindre une équipe se constituant dans ce but précis.

Certes, on attend de lui créativité et originalité, mais contraintes. Par le formatage. Par l’air du temps. Et un impératif : ne pas (trop) bousculer le public et sa sensibilité par des saillies incontrôlées, des sorties de route qui déchaîneraient cris d’orfraie et philippiques sur les réseaux sociaux. Car, comme chacun le sait, peu importe le fond tant qu’on évite le bad buzz telle la peste bubonique.

Dédales

Miles Davos 1 minute(s) de lecture possible dimanche 11 août 2024 135 mots et d'autres choses
bd critique chronique cinéma psychologie

Je me suis délecté du dernier volet de « Dédales », la trilogie de Charles Burns même s’il est un peu en deçà des deux premiers.

C’est une histoire d’amour inassouvie et de non-dits.

Amour de soi-même, de son art et d’une femme.

C’est une histoire que nous avons toutes et tous vécue, d’une manière ou d’une autre.

Une histoire de tout ce que nous avons envie de dire, d’accomplir, mais que nous taisons. Toutes ces émotions qui nous nourrissent, nous transpercent et nous traversent.

Kaya

Miles Davos 1 minute(s) de lecture possible dimanche 11 août 2024 201 mots et d'autres choses
bd critique chronique anticipation

Les extraterrestres ont quasiment décimé l’humanité avant de la soumettre.

Les survivants sont réduits à l’esclavage.

Ceux qui viennent des étoiles leur ont promis qu’une fois toutes les matières premières et les minerais extraits de cette Terre à l’écosystème chamboulé, ils les installeront sur une autre planète, transformée en paradis grâce à leur technologie.

Mais on se doute bien que les promesses n’engagent que celles et ceux qui les reçoivent.

Monica

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible dimanche 11 août 2024 283 mots et d'autres choses
bd critique chronique société psychédélisme psychologie

Je viens de finir « Monica », le dernier roman graphique de Daniel Clowes. J’ai adoré. Je dirais qu’il est aussi bon que « Patience » et « Le rayon de la mort ».

C’est un excellent trip sous acide qui respecte notre intelligence et notre sensibilité de lectrices et lecteurs. Qui nous laisse la place d’imaginer, de créer les réponses qui viendraient à nous manquer. À moins d’accepter la vie telle qu’elle est : chaotique, fragile, et lacunaire.

Werewolf Jones & Sons - Deluxe Summer Fun Annual

Miles Davos 1 minute(s) de lecture possible dimanche 11 août 2024 102 mots et d'autres choses
bd critique chronique trash humour

« Werewolf Jones & Sons Deluxe Summer Fun Annual » est à se craquer du slip. Littéralement parlant. Tellement c’est nawak et fendard.

Alors là niveau sillon, ça y va et ça en défonce plus d’un ! Délire garanti. Âmes sensibles, s’abstenir.

Putain qu’est-ce que ça fait du bien de voir de telles œuvres toujours publiées en cette puritaine Amérique. Je suppute que « Werewolf Jones & Sons Deluxe Summer Fun Annual » doit être interdit de vente dans plein d’états. Ce n’est pas possible autrement.

Incognita Incognita ou le plaisir de trouver ce qu’on ne cherchait pas de Mark Forsyth

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible mardi 30 juillet 2024 105 mots et d'autres choses
livre critique chronique

Mark Forsyth commence par une citation de Donald Rumsfeld (oui, le conseiller de l’administration Bush junior) pour nous inviter à réfléchir sur la complexité de découvrir ce que l’on ne sait pas que l’on ignore. Ce livre résume quelques techniques pour dénicher des livres que l’on n’aurait jamais envisagé de lire. C’est surtout un pamphlet en faveur des librairies et des livres. Pour 5,50 euros, vous avez droit à deux citations du renseignement militaire américain qui vous guideront vers l’amour de l’inconnu en lecture.

Chronique - Vallée du silicium

Alexandre Dulaunoy 4 minute(s) de lecture possible dimanche 21 juillet 2024 659 mots et d'autres choses
livre critique chronique

Oui, ici c’est le Sillon Fictionnel, mais notre sillon est proche du dioxyde de silicium. Nous sommes les enfants des premiers transistors, des langages informatiques, du logiciel libre et même des modems 2400 baud. Alors, quand on voit en rayonnage un livre nommé “La Vallée du Silicium”, on ne peut que se ruer dessus.

On ne peut pas toujours aimer Alain Damasio, mais j’apprécie son travail chaotique, brouillon et parfois parcellaire. Il y a souvent dans ses œuvres des moments d’une grande lucidité ou d’une clarté intemporelle.

Energon Universe (reboot)

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible dimanche 14 juillet 2024 367 mots et d'autres choses
bd critique chronique comics robots space opera exploration spatiale

J’ai des souvenirs très vivaces de moi, enfant, avec mes parents, sortant d’un magasin, heureux comme tout, avec un Autobot. Mon premier et mon dernier.

Comme nombre d’enfants de ma génération, les Transformers ont laissé leur indélébile marque en moi. Je me rappelle de ces moments, les yeux arrimés au poste, lorsque c’était l’heure de la série animée (G1 à l’époque).

Et voilà que Robert Kirkman (The Walking Dead) se lance dans un reboot de l’univers Energon.

Something is Killing the Children

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible dimanche 14 juillet 2024 309 mots et d'autres choses
bd critique chronique comics horreur

« Something is Killing the Children » est une excellente série comics.

Le superbe scénario de James Tynion IV (The House on the Lake) et le détectable coup de crayon de Werther Dell’edera en font une des meilleures que j’ai lues.

Je viens de dévorer le tome 7 et je dois prendre mon mal en patience en attendant la suite.

Le pitch : les enfants, par leurs peurs, leurs cauchemars, l’excès de stress, matérialisent des monstres que seuls eux peuvent voir.

Chronique - L’espace commence ainsi

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible dimanche 23 juin 2024 130 mots et d'autres choses
livre critique chronique

Il y a des jours comme ça. Votre marqueur explose lors d’une lecture. Est-ce un hasard ? Une tache sur le mot “page”. Tout cela en lisant “L’espace commence ainsi” de François Bon. Un livre dans la collection Perec 53 (53 livres de 53 pages par 53 artistes). Il y a sûrement 53 coulures sur ce livre. J’ai défini mon espace. Délimiter nos vies, nos cadres, nos perceptions, nos territoires… en fait, Perec serait fier de moi. Partir d’un espace et délimiter son univers. Il l’a fait. François Bon nous rappelle les pérégrinations de Perec. On ne sait toujours pas où on est. Mais ce n’est pas grave, c’est juste notre géographie. Le texte n’est qu’une structure, une ébauche éclatée, mais tout cela pour exister.