AIR

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible vendredi 3 janvier 2025 397 mots et d'autres choses
chronique recension steampunk action dystopie

Il y a de cela des décennies, des météorites se sont écrasées sur le pergélisol. Des bactéries furent ainsi libérées, rendant l’air létal.

Ce cataclysme accéléra aussi le changement climatique. Des tsunamis et d’autres catastrophes naturelles se succédèrent, ce qui inonda une grande partie des terres habitées sur la planète.

L’humanité n’a pas le choix : elle doit porter un masque à oxygène pour respirer à l’extérieur de ses habitations. Un gouvernement mondial émerge, régulant l’approvisionnement en air. À sa tête se trouve un Régent, élu par un comité central et exerçant le rôle de chef suprême.

Chronique - Revoir Comanche

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible jeudi 2 janvier 2025 374 mots et d'autres choses
critique chronique bande dessinée amérique western hommage roman graphique

« Revoir Comanche » est l’extraordinaire hommage de Romain Renard à « Comanche », une série en 15 volets de Greg et Hermann, qui fut publiée de 1972 à 2002.

Red Dust, un vieux pistolero acariâtre, vit reclus dans une petite ville californienne, entouré de ses démons et des fantômes de ceux qu’il fit passer de vie à trépas.

N’attendant plus rien de la vie, il attend la fin. C’est alors que Vivienne, une bibliothécaire, vient attiser sa colère et réveiller des souvenirs qu’il croyait à jamais enfouis.

Chronique - Le Déviant, vol. 1

Alexandre Dulaunoy & Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible lundi 30 décembre 2024 330 mots et d'autres choses
bd critique chronique horreur thriller société

Avis d’Alexandre

James Tynion IV revient avec une nouvelle histoire percutante.

Cet auteur de comics explore cette fois l’univers d’un tueur en série dans l’Amérique des années 70. Le dessin, sombre et psychologiquement instable, plonge le lecteur dans une atmosphère dérangeante, tandis que les dialogues, ciselés avec soin, renforcent cette tension oppressante.

On retrouve ici une Amérique brute, incapable de se défaire de ses bas instincts. C’est du très bon : malsain à souhait, avec une esthétique graphique qui accentue encore l’aspect troublant. À tel point qu’on se surprend à envisager de se procurer la version originale en anglais pour s’y plonger encore plus vite et plus profondément. Mais, paraît-il, la patience est une qualité essentielle dans le travail lent d’un tueur… il ne me reste donc qu’à attendre.

Le reich de la lune

Guillaume Rousse 2 minute(s) de lecture possible dimanche 29 décembre 2024 340 mots et d'autres choses
le sillon chronique

Renate est née et a grandi sur la lune, là où ses grands-parents se sont refugiés en 1945, à la fin de la Grande Guerre du la Montée de notre Mouvement. Dans son journal, elle raconte sa jeunesse, et sa fascination pour la terre, qui l’a poussée à devenir Mondjugendunterführerin, afin d’enseigner l’anglais et la terrologie aux enfants, et de les préparer à leur retour sur leur planète d’origine, lorsque serait venu le temps de la revanche. Car pour expliquer le message d’amour et d’harmonie qu’est le national-socialisme aux malheureux terriens attendant d’être délivrés du joug des capitalistes et des bolcheviks, mieux vaut parler le même language qu’eux.

Chronique - Fort Alamo

Miles Davos 4 minute(s) de lecture possible vendredi 27 décembre 2024 641 mots et d'autres choses
critique chronique roman humour société

Un grand sourire scinde mon visage. Mon humeur se veut légère, chantonnante. Des rayons de soleil s’échappent de mon cœur, malgré la nuit noire et la ville sans âme que j’habite.

Je viens de poser « Fort Alamo », le dernier roman de Fabrice Caro, plus connu sous le sobriquet de Fabcaro. Je l’ai lu quasiment d’une seule traite, tellement je l’ai trouvé jouissif.

Cela fait longtemps que je n’ai pas bu encre aussi savoureuse. Certes, ces temps-ci, je lis bien moins de romans qu’auparavant. Du moins, je les commence, sans les finir. Je les repose après 10, 20 ou 50 pages, parfois par lassitude, d’autres pour aller butiner d’autres fleurs, si ce n’est pas attiré par la facilité, le moindre effort de lire des bandes dessinées et autres romans dits graphiques.

Chronique - The Summer Hikaru Died

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible jeudi 26 décembre 2024 282 mots et d'autres choses
critique chronique paranormal ésotérisme manga thriller

« The Summer Hikaru Died » est une série de mangas en cours de publication chez Pika Édition, écrite et illustrée par Mokumokuren. Les quatre premiers volumes sont très prometteurs.

En plus de son dessin agréable et de son utilisation judicieuse de l’ombre et du noir pour renforcer l’intensité de certaines scènes, Mokumokuren a créé un scénario solide et assez original à mon goût.

La série se concentre sur l’histoire d’Hikaru, un adolescent, qui disparaît pendant une semaine dans une montagne voisine avant de réapparaître sain et sauf.

L'escamoteur

Guillaume Rousse 3 minute(s) de lecture possible jeudi 26 décembre 2024 541 mots et d'autres choses
le sillon chronique bande dessinée

Philippe Colin, vous connaissez forcément, c’est lui qui sévissait sur France Inter avec son compère Xavier Mauduit, dans une émission complétement foutraque et déjantée. Aujourd’hui, il fait dans l’écriture, avec un roman paru cette année, Le barman du Ritz, mais aussi et surtout dans la bande dessinée historique. Avec son compère Sébastien Goethal au dessin, ils en sont maintenant au 3e essai, avec tout d’abord Le voyage de Marcel Grob, consacré à l’histoire d’un malgré nous alsacien au sein de la Waffen SS, puis La patrie des frères Werner, consacrés à deux frangins footballeurs qui émargent à la Stasi, et maintenant L’escamoteur, qui tourne autour de l’histoire d’Action Directe.

Tokyo, ces jours-ci - tome 1

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible mercredi 25 décembre 2024 263 mots et d'autres choses
critique chronique tranche de vie manga

Quinquagénaire, Shiozawa, qui occupait le poste d’éditeur de mangas depuis 30 ans, a démissionné. Une décision soudaine enfantée par un manque de motivation, une envie de tourner la page.

Cependant, trois décennies passées à exercer le même métier ont laissé leur marque sur Shiozawa. Bien qu’il apprécie la présence de son moineau de Java, aux riches et profondes conversations, bien que l’époque soit dominée par la fadasse et la rentabilité, Shiozawa n’est pas disposé à abandonner le manga.

Chronique - Arca ou la nouvelle Éden

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible dimanche 22 décembre 2024 270 mots et d'autres choses
bd critique chronique anticipation sf effondrement

« Arca, ou la Nouvelle Éden » de Van Jensen et Jesse Lonergan est une délicieuse bande dessinée d’anticipation postapocalyptique.

Cela commence de manière assez classique pour du post-apo. L’humanité, cette entité virale qui se nourrit de guerre, de conflit et de déséquilibre climatique, a atteint la fin de son existence.

Alors que tout semble perdu, un groupe d’individus fortunés crée Arca, une arche contemporaine, et y embarque avec d’autres, moins privilégiés. Destination Eden, une planète accueillante qui permettra aux survivants de faire renaître l’humanité et de lui donner une nouvelle chance.

Du Rififi à Ménilmontant

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible dimanche 10 novembre 2024 137 mots et d'autres choses
paris bd critique chronique Tardi

J’ai toujours été fasciné par l’œuvre de Tardi, notamment pour sa capacité à donner vie à des femmes fortes et à capturer l’âme de Paris avec un réalisme saisissant. Je n’avais jamais plongé dans l’univers de Nestor Burma auparavant et j’ai été agréablement surpris avec Du Rififi à Ménilmontant de Tardi d’après les personnages de Léo Malet. Si le scénario n’est pas le point fort de cette histoire, l’atmosphère parisienne y est délicieusement rendue. Les flâneries dans les rues, les pauses dans les bistrots, les recoins obscurs de la ville, tout y est pour plonger le lecteur dans le Paris populaire et authentique. Le trait réaliste de Tardi, tout en finesse, contribue à créer une ambiance à la fois chaleureuse et inquiétante. Impossible de se perdre dans les méandres du vingtième arrondissement après avoir lu cette BD.