Miles Davos
1 minute(s) de lecture possible
samedi 13 avril 2024
140 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
Parfois je traîne mes savates dans les rayons jeunesse des librairies du 9e art, afin d’y repérer des choses simples et douces à lire, me rappelant l’enfant que j’étais et que — d’une certaine façon — je reste.
C’est lors d’une de ces virées que je suis tombé sur « Bot-9 », une agréable bande dessinée muette ; sans texte donc.
On y suit la vie trépidante d’un petit poisson qui échappa de justesse à une mort certaine et qu’un scientifique dota d’un corps de robot pour accomplir une mission rocambolesque et dangereuse.
Miles Davos
1 minute(s) de lecture possible
samedi 13 avril 2024
105 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
Années 1970. Nous suivons les aventures, les joies et les doutes d’une fille seule.
Sa relation avec sa mère est compliquée. Mise au banc à l’école, elle passe son temps isolée la plupart du temps, du monde et des autres, cousant des poupées en chiffon.
Un jour elle croise la route d’un fantôme. Il lui apporte du réconfort et libère sa parole. Pourtant cela ne va pas sans contrepartie…
J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée, poétique à souhait.
Alexandre Dulaunoy
1 minute(s) de lecture possible
lundi 1 avril 2024
149 mots et d'autres choses
livreessaiartcritiquechronique
Dormir dans un musée, c’est un peu un rêve. Être seul avec les œuvres, les regarder sous tous les angles sans avoir d’autres visiteurs autour. Mais cela ne reste qu’une utopie pour nous, simples prolétaires, pauvres lecteurs, ou visiteurs de musée. Il existe pourtant une solution : la collection Ma Nuit au Musée chez Stock. Je suis tombé sur Blue Bacon de Yannick Haenel, ma première lecture de cette série. Je croyais tomber sur une œuvre pompeuse et ennuyante.
Guillaume Rousse
2 minute(s) de lecture possible
lundi 1 avril 2024
345 mots et d'autres choses
le sillonchroniquebande dessinée
Paco Ignacio Taibo II est mon auteur mexicain de roman noir favori. En même temps, c’est le seul, donc il faut peut-être relativiser, comme disait Einstein, en découvrant la physique. Il signe ici le scénario d’une magnifique bande dessinée[1], illustrée par Eko, un dessinateur que je n’avais pas l’heur de connaitre jusqu’ici.
L’histoire narre la bataille de Zacatecas, haut fait de l’épopée de Pancho Villa lors de la révolution mexicaine.
Alexandre Dulaunoy
1 minute(s) de lecture possible
dimanche 24 mars 2024
156 mots et d'autres choses
bdcritiquechronique
J’ai toujours eu un problème avec le manque de réalisme des navettes et autres stations spatiales.
On est gâté dans “Frontier” de Guillaume Singelin. Le dessin n’est pas conventionnel, peut paraître touffu et écrasé dans la bande. Mais c’est la partie paradoxale, cela apporte une dimension architecturale à l’histoire. Le confinement dans les engins spatiaux, le câblage, le réalisme des détails font que l’on se retrouve avec eux dans cette histoire.
Je me réveille après une bonne nuit de sommeil. Le cerveau encore embrumé, je me saisis du cordon numérique ombilical qui traîne sur ma table de chevet. Je mets mon casque et je m’en vais butiner, allongé, les nouvelles plantes sonores en ce début de printemps dans la soundscape.
Soudain je reçois un Signal d’Alexandre Dulaunoy, dont les chroniques et microéssais étoffent le sillon pour notre plus grand bonheur.
On pourrait croire que le message d’Alex est simple, basique, mais ça serait mal le connaître.
Nous sommes en France. Le néo-libéralisme s’étend à tous les domaines, tel un cancer qui métastase.
De jeunes auteurs de bandes dessinées essayent de percer au grand jour grâce à « Blackbird », un fanzine auto-édité qu’ils distribuent par le truchement de librairies indépendantes. En attendant, ils mènent une vie, certes à la petite semaine, mais joyeuse. Skate, potes, débats, dessins et amourettes font leur quotidien.
Puis vient la consécration, mais pour un seul d’entre eux, repéré par une maison d’édition.
Bienvenue dans le monde merveilleux de Josh Simmons ! Ici, point de poésie, de lyrisme, ni de bienveillance. Du trash, du sexe, de la connerie red neck, de l’horreur et du grand, grand n’importe quoi.
Chantres de la pensée woke, passez votre chemin si vous ne voulez pas vous retrouver embastillés après une plongée dans la tête pas très nette de Josh. Car vous risquerez d’être parcouru·e·s par de violents spasmes, qui pourraient vous conduire à brûler toutes les copies existantes et n’ayant jamais existé de « Groovy Death Trip ».
On pense souvent que la photographie de rue est toujours identique, une activité répétitive offrant une image semblable d’un photographe à l’autre. En effet, on peut remarquer des similitudes, voire des parallèles, entre les photographes de rue. Cependant, Martin Bogren1 nous entraîne dans une série exceptionnelle. Il est dans la rue tout en s’en détachant. Il a passé une centaine de jours à New York. On se retrouve plongé dans un rêve photographique.
Délivrance est une bande dessinée post-apo, scénarisée et dessinée par Kim Gérard. Je fus attiré par le pitch. Seulement voilà. Après un début très prometteur, ça traîne en longueur, ça remplit des pages et des pages de peu ou prou la même chose, avant une fin trop convenue.
C’est comme si vous partiez à l’exploration d’un nouveau territoire, voyant une infinité de chemins devant vous. Mais au fur et à mesure que vous marchez, vous vous rendez compte que vous êtes sur une bande étroite et vous voyez déjà le bout de votre route et la déception à l’horizon.