Refuge - Lara Gasparotto

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible dimanche 16 février 2025 334 mots et d'autres choses
chronique livre photographie art

Il y a de ces photographes qui deviennent nos photographes. On les suit depuis leurs débuts. On semble vivre avec eux à travers chaque monographie ou exposition.

Je me souviens de la première exposition de Lara Gasparotto à Marchin en 2009. Son travail m’avait touché, mais d’une manière qui ressemble à nos propres rêves. Puis, on observe, du coin de l’œil, l’évolution de son œuvre… Il arrive que l’on se détache. Mais avec Lara, c’est différent. On ne la quitte pas.

Ménilmontant

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible samedi 8 février 2025 118 mots et d'autres choses
art photographie photo paris

Ménilmontant de Thomas Boivin est bien plus qu’un livre de photographie, c’est une immersion dans Paris, une balade sensible à travers ses rues et ses visages.

Publié chez Stanley Barker, cet ouvrage est une superbe édition qui saisit l’âme du quartier. Chaque page est une échappée, un instant suspendu, comme si l’on tournait la tête en savourant une gorgée de thé à la terrasse de La Cantina, boulevard de Ménilmontant.

C’est simple, beau, juste des instants de vie. Une photographie qui effleure avec justesse notre rapport au quotidien.

Deux Filles Nues

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible vendredi 7 février 2025 232 mots et d'autres choses
critique art bd

Otto Mueller est un peintre expressionniste allemand, membre du mouvement Brücke. Son style se caractérise par des formes anguleuses et une approche proche de la gravure sur bois.

Deux femmes à moitié nues est une peinture expressionniste d’Otto Mueller, réalisée vers 1919. L’œuvre représente deux femmes nues1 qui nous fixent d’un regard sombre et profond, renforcé par l’absence de détails. Il s’en dégage une certaine intensité, presque inquisiteur, comme si elles nous posaient silencieusement la question : « Mais qu’avez-vous fait ? »

Cinéma - Jouer avec le feu

Alexandre Dulaunoy 3 minute(s) de lecture possible dimanche 26 janvier 2025 475 mots et d'autres choses
critique cinema art musique film adaptation

Choisir un film, c’est un peu comme jouer à la roulette russe, mais parfois, la sélection se fait grâce à la présence d’un acteur dans une œuvre. Ensuite, il ne reste plus qu’à se laisser emporter par les vagues – ou devrais-je dire les sillons – des images…

Jouer avec le feu, un film des sœurs Delphine et Muriel Coulin (oui, il n’y a pas que les frères Dardenne…), est une adaptation libre du livre de Laurent Petitmangin, Ce qu’il faut de nuit (que je n’ai pas encore lu).

Le cauchemar climatisé

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible dimanche 26 janvier 2025 265 mots et d'autres choses
photographie art critique

Metz regorge de belles librairies, et l’une d’elles est la Librairie La Cour des Grands, située rue Taison. On y trouve un petit rayon dédié à la photographie, où se cachent toujours quelques pépites. En parcourant du regard les livres de photographie mis en avant en tête de gondole, je remarque un petit livre rectangulaire, rouge, avec une couverture illustrée d’une photo de rue et portant le titre Le Cauchemar Climatisé. Ma mémoire chaotique me souffle : Tiens, j’ai déjà lu un livre avec ce titre, il y a longtemps. Mes choix de lecture s’appuient souvent sur des ressentis, des connexions, des associations d’idées tronquées ou des repères photographiques.

Les Navigateurs

Miles Davos 3 minute(s) de lecture possible dimanche 26 janvier 2025 448 mots et d'autres choses
bd critique chronique art fantastique thriller ésotérisme

Clamart. Région parisienne. Nous sommes rue du Panorama. Max vient d’y emménager avec ses parents. Rapidement, il fait la rencontre d’Arthur, un aventurier dans l’âme, et de Sébastien, fils d’éditeur.

Ça clique parfaitement. Les trois gamins sont inséparables. Tellement inséparables qu’on leur a donné un surnom à l’école : la bande du panorama, en référence donc à la rue qu’ils habitent.

Les voilà au lycée. Toujours ensemble. Toujours soudés. Et puis arrive Neige. Ah Neige, magnifique Neige ! Là encore, ça clique et la voilà qui intègre la bande.

Au travers du rayon

Miles Davos 3 minute(s) de lecture possible dimanche 19 janvier 2025 427 mots et d'autres choses
chronique recension bd cinéma imagination art

Jeanne adore le cinéma, à tel point qu’elle fréquente assidûment une salle obscure de quartier, échangeant régulièrement des mots et des titres de films avec Alix, la préposée.

C’est ainsi qu’après avoir visionné « Le Rayon vert »1, elle ne peut cacher sa vive émotion à Alix. Elle croit un des messages forts du film : que l’on parviendrait à lire dans ses propres sentiments, et dans les sentiments des autres, lorsque l’on observe un rayon vert.

Miss.Tic: à la vie à l'amor. Art dans la ville, poétique de la révolte (1985-2022)

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible dimanche 19 janvier 2025 299 mots et d'autres choses
critique essai art street-art

Depuis plusieurs années, j’observe les quelques œuvres de Miss.Tic à Arles1. Elles s’effacent peu à peu, disparaissant progressivement de nos regards. J’ai toujours aimé la poésie et les pochoirs de l’artiste, sans jamais vraiment prendre le temps d’explorer davantage son travail.

Lors d’un long trajet de retour d’Arles, j’ai écouté un podcast sur France Inter, “Miss.Tic : à la vie, à l’amor”, quand l’art urbain s’expose. Il évoquait une exposition posthume au Palais des Papes et m’a fait réaliser : « Merde, j’aurais dû m’intéresser plus en profondeur à son œuvre ces dernières années. »

Gremlins

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible dimanche 10 novembre 2024 189 mots et d'autres choses
gremlins cinema art chronique

Le premier film d’horreur que j’ai vu au cinéma avec ma mère et ma grand-mère, c’était Gremlins. J’ai sans doute été influencé toute ma vie par ce film et son scénario sans même le savoir. Je viens de comprendre pourquoi je n’aime pas les films de Noël trop sirupeux en lisant Gremlins, petite tératogonie1 de l’ère Reagan d’Antonio Dominguez Leiva et Sébastien Hubier, publié aux éditions Le Murmure dans la charmante collection Borderline. Un petit livre qui oscille entre l’essai social et la critique cinématographique, offrant une lecture amusante, enrichissante et passionnante. Tout cela pour seulement 9 euros, mais sans la figurine de Gizmo…

Trop chaud

Alexandre Dulaunoy 4 minute(s) de lecture possible dimanche 15 septembre 2024 744 mots et d'autres choses
art arles photographie nouvelle

homecoming

Une goutte de sueur perlait sur mon visage. Elle coulait le long de mon cou pour atterrir finalement sur mon t-shirt détrempé. Il faisait toujours chaud et lourd à cette époque de l’année. Mais cela n’enlevait rien au plaisir annuel que représentait cette escapade de dix jours à Arles. Une bulle de liberté photographique. Je marchais vers la Fondation Luma. Il était dix heures trente du matin, avec cette vilaine impression que la matinée n’avait jamais été fraîche. Je voyais l’air conditionné de la Fondation Luma comme une oasis dans un désert. Il n’y avait pas beaucoup de monde. L’art photographique ne peut rivaliser avec une piscine lors d’une canicule. Sauf pour ceux qui espèrent, un peu perdus, que l’art résoudra les changements climatiques. “Perdu” est sûrement le meilleur adjectif pour décrire ma vie. Rien de tel que de se perdre dans une exposition pour se sentir un peu moins perdu.