Ménilmontant

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible samedi 8 février 2025 118 mots et d'autres choses
art photographie photo paris

Ménilmontant de Thomas Boivin est bien plus qu’un livre de photographie, c’est une immersion dans Paris, une balade sensible à travers ses rues et ses visages.

Publié chez Stanley Barker, cet ouvrage est une superbe édition qui saisit l’âme du quartier. Chaque page est une échappée, un instant suspendu, comme si l’on tournait la tête en savourant une gorgée de thé à la terrasse de La Cantina, boulevard de Ménilmontant.

C’est simple, beau, juste des instants de vie. Une photographie qui effleure avec justesse notre rapport au quotidien.

Deux Filles Nues

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible vendredi 7 février 2025 232 mots et d'autres choses
critique art bd

Otto Mueller est un peintre expressionniste allemand, membre du mouvement Brücke. Son style se caractérise par des formes anguleuses et une approche proche de la gravure sur bois.

Deux femmes à moitié nues est une peinture expressionniste d’Otto Mueller, réalisée vers 1919. L’œuvre représente deux femmes nues1 qui nous fixent d’un regard sombre et profond, renforcé par l’absence de détails. Il s’en dégage une certaine intensité, presque inquisiteur, comme si elles nous posaient silencieusement la question : « Mais qu’avez-vous fait ? »

Livres en feu

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible samedi 1 février 2025 369 mots et d'autres choses
critique bibliothèque livre

En 20101, je lisais Livres en feu, un ensemble fascinant de Lucien X. Polastron, qui recense sans fin les actes de destruction des bibliothèques depuis leur création.

Le livre est une collection perturbante et inquiétante pour tout progressiste et bibliophile. Il recense, sans fin, les actes de bêtise de l’humanité dans son obscurantisme et sa destruction des savoirs. Le livre est tombé d’une étagère, vu le nombre important de livres empilés et imbriqués dans un foisonnement sans fin de ma bibliothèque.

Cinéma - Jouer avec le feu

Alexandre Dulaunoy 3 minute(s) de lecture possible dimanche 26 janvier 2025 475 mots et d'autres choses
critique cinema art musique film adaptation

Choisir un film, c’est un peu comme jouer à la roulette russe, mais parfois, la sélection se fait grâce à la présence d’un acteur dans une œuvre. Ensuite, il ne reste plus qu’à se laisser emporter par les vagues – ou devrais-je dire les sillons – des images…

Jouer avec le feu, un film des sœurs Delphine et Muriel Coulin (oui, il n’y a pas que les frères Dardenne…), est une adaptation libre du livre de Laurent Petitmangin, Ce qu’il faut de nuit (que je n’ai pas encore lu).

Le cauchemar climatisé

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible dimanche 26 janvier 2025 265 mots et d'autres choses
photographie art critique

Metz regorge de belles librairies, et l’une d’elles est la Librairie La Cour des Grands, située rue Taison. On y trouve un petit rayon dédié à la photographie, où se cachent toujours quelques pépites. En parcourant du regard les livres de photographie mis en avant en tête de gondole, je remarque un petit livre rectangulaire, rouge, avec une couverture illustrée d’une photo de rue et portant le titre Le Cauchemar Climatisé. Ma mémoire chaotique me souffle : Tiens, j’ai déjà lu un livre avec ce titre, il y a longtemps. Mes choix de lecture s’appuient souvent sur des ressentis, des connexions, des associations d’idées tronquées ou des repères photographiques.

Les Navigateurs

Miles Davos 3 minute(s) de lecture possible dimanche 26 janvier 2025 448 mots et d'autres choses
bd critique chronique art fantastique thriller ésotérisme

Clamart. Région parisienne. Nous sommes rue du Panorama. Max vient d’y emménager avec ses parents. Rapidement, il fait la rencontre d’Arthur, un aventurier dans l’âme, et de Sébastien, fils d’éditeur.

Ça clique parfaitement. Les trois gamins sont inséparables. Tellement inséparables qu’on leur a donné un surnom à l’école : la bande du panorama, en référence donc à la rue qu’ils habitent.

Les voilà au lycée. Toujours ensemble. Toujours soudés. Et puis arrive Neige. Ah Neige, magnifique Neige ! Là encore, ça clique et la voilà qui intègre la bande.

Shin Zero, tome 1

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible samedi 25 janvier 2025 408 mots et d'autres choses
manga critique chronique anticipation tokusatsu hommage japon

« Shin Zero » — une série en trois tomes publiée par Rue de Sèvres dans la collection Label 619, dont le premier volet est paru en ce janvier 2025 — est une œuvre à quatre mains. Celles de Mathieu Bablet au scénario et de Guillaume Singelin au dessin.

Inutile de présenter Bablet et Singelin aux aficionados du 9e art que vous êtes. Si, toutefois, vous vous mélangez les pinceaux après une trop grande quantité de lecture, il vous suffit de relire « Shangri-La » pour reconnaître le grand talent de Bablet, ou encore « Adrastée ». Quant à Singelin, on pouvait voir son « Frontier » mis en avant, il n’y a pas si longtemps, sur les étals de tous les bons libraires1.

Au travers du rayon

Miles Davos 3 minute(s) de lecture possible dimanche 19 janvier 2025 427 mots et d'autres choses
chronique recension bd cinéma imagination art

Jeanne adore le cinéma, à tel point qu’elle fréquente assidûment une salle obscure de quartier, échangeant régulièrement des mots et des titres de films avec Alix, la préposée.

C’est ainsi qu’après avoir visionné « Le Rayon vert »1, elle ne peut cacher sa vive émotion à Alix. Elle croit un des messages forts du film : que l’on parviendrait à lire dans ses propres sentiments, et dans les sentiments des autres, lorsque l’on observe un rayon vert.

Miss.Tic: à la vie à l'amor. Art dans la ville, poétique de la révolte (1985-2022)

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible dimanche 19 janvier 2025 299 mots et d'autres choses
critique essai art street-art

Depuis plusieurs années, j’observe les quelques œuvres de Miss.Tic à Arles1. Elles s’effacent peu à peu, disparaissant progressivement de nos regards. J’ai toujours aimé la poésie et les pochoirs de l’artiste, sans jamais vraiment prendre le temps d’explorer davantage son travail.

Lors d’un long trajet de retour d’Arles, j’ai écouté un podcast sur France Inter, “Miss.Tic : à la vie, à l’amor”, quand l’art urbain s’expose. Il évoquait une exposition posthume au Palais des Papes et m’a fait réaliser : « Merde, j’aurais dû m’intéresser plus en profondeur à son œuvre ces dernières années. »

Le désastre urbain et la crise de l’art contemporain

Alexandre Dulaunoy 2 minute(s) de lecture possible samedi 18 janvier 2025 357 mots et d'autres choses
critique essai

En découvrant le titre “Le désastre urbain et la crise de l’art contemporain”, je me suis interrogé sur le lien entre l’urbanisation et l’art contemporain. Serge Latouche, économiste français engagé dans le mouvement de la décroissance, est un auteur prolifique qui a publié de nombreux textes dans la revue du MAUSS1 (Mouvement Anti-Utilitariste en Sciences Sociales). Intrigué, j’ai acheté ce livre sans hésiter.

Cet ouvrage est né à la demande de Marcello Faletra, qui souhaitait explorer la question de la beauté et de l’architecture. Il s’appuie notamment sur les écrits de J. M. G. Le Clézio, et plus précisément sur son roman Les Géants. Ce dernier aborde les thèmes de la surconsommation et dépeint “Hyperpolis”, une ville transformée en supermarché géant.