Chronique - Revoir Comanche

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible jeudi 2 janvier 2025 374 mots et d'autres choses
critique chronique bande dessinée amérique western hommage roman graphique

« Revoir Comanche » est l’extraordinaire hommage de Romain Renard à « Comanche », une série en 15 volets de Greg et Hermann, qui fut publiée de 1972 à 2002.

Red Dust, un vieux pistolero acariâtre, vit reclus dans une petite ville californienne, entouré de ses démons et des fantômes de ceux qu’il fit passer de vie à trépas.

N’attendant plus rien de la vie, il attend la fin. C’est alors que Vivienne, une bibliothécaire, vient attiser sa colère et réveiller des souvenirs qu’il croyait à jamais enfouis.

L'escamoteur

Guillaume Rousse 3 minute(s) de lecture possible jeudi 26 décembre 2024 541 mots et d'autres choses
le sillon chronique bande dessinée

Philippe Colin, vous connaissez forcément, c’est lui qui sévissait sur France Inter avec son compère Xavier Mauduit, dans une émission complétement foutraque et déjantée. Aujourd’hui, il fait dans l’écriture, avec un roman paru cette année, Le barman du Ritz, mais aussi et surtout dans la bande dessinée historique. Avec son compère Sébastien Goethal au dessin, ils en sont maintenant au 3e essai, avec tout d’abord Le voyage de Marcel Grob, consacré à l’histoire d’un malgré nous alsacien au sein de la Waffen SS, puis La patrie des frères Werner, consacrés à deux frangins footballeurs qui émargent à la Stasi, et maintenant L’escamoteur, qui tourne autour de l’histoire d’Action Directe.

Horizons obliques

Miles Davos 3 minute(s) de lecture possible dimanche 28 avril 2024 476 mots et d'autres choses
chronique critique bande dessinée bd anticipation coup de cœur

Cela fait une éternité que je n’ai pas lu une bande dessinée deux fois de suite. Happé par l’univers qu’elle dépeint, l’histoire, les couleurs et moult autres détails.

« Horizons obliques » de Richard Blake est une œuvre impressionnante. A tout point de vue. D’autant plus qu’il s’agit de la première bande dessinée de ce peintre new-yorkais, nourri aux œuvres de François Schuiten et d’autres grands noms du 9e art de ce côté-ci de l’Atlantique.

Pancho Villa - La bataille de Zacatecas

Guillaume Rousse 2 minute(s) de lecture possible lundi 1 avril 2024 345 mots et d'autres choses
le sillon chronique bande dessinée

Paco Ignacio Taibo II est mon auteur mexicain de roman noir favori. En même temps, c’est le seul, donc il faut peut-être relativiser, comme disait Einstein, en découvrant la physique. Il signe ici le scénario d’une magnifique bande dessinée[1], illustrée par Eko, un dessinateur que je n’avais pas l’heur de connaitre jusqu’ici.

L’histoire narre la bataille de Zacatecas, haut fait de l’épopée de Pancho Villa lors de la révolution mexicaine. Sur la route de Mexico, la ville de Zapatecas, transformée en forteresse, avec moult fortifications et pièces d’artillerie, est au main des troupes fédérales. Les insurgés villistes, aux ordres de Tomas Urbinas, de Maclovio Herrera, de Rodfolfo Fierra, et d’autres dont j’ai du mal à retenir les noms, se heurtent aux troupes loyales au dictateur Huerta, sous les ordres d’autant de généraux aux allégeances éphémères, dans une bataille qui ressemble autant à une querelle familliale qu’à une tragédie épique. Par chance, peut-être, parce qu’ils savent que s’ils sont là à s’entretuer comme des cons, c’est qu’ils ont d’excellentes raisons, peut-être aussi, les insurgés vont finir par l’emporter. Non sans dommage pour le narrateur, qui va y laisser des plumes.