Only Lovers Left Alive

Alexandre Dulaunoy 1 minute(s) de lecture possible dimanche 10 novembre 2024 195 mots et d'autres choses
roman livre anticipation chronique Post-Apocalyptique

On m’avait présenté ce livre comme l’Orange mécanique oublié de la même époque, un chef-d’œuvre dont on ne ressortirait pas indemne. Eh bien, il faut croire qu’on se remet finalement très bien des déceptions.

Ce n’est rien de plus qu’un roman pseudo post-apocalyptique rédigé par un prof de lycée des sixties, qui a visiblement passé trop de temps à fantasmer sur l’adolescence ou, pire encore, sur certaines élèves qui assistaient à ses cours. L’innovation littéraire? On repassera. On y retrouve les clichés habituels sur l’adolescence, saupoudrés de réflexions sur le pouvoir et la violence, comme si l’auteur tentait de rivaliser avec une émission de radio libre mal écrite.

Le passé militaire de l’auteur transparaît à chaque page, non pas comme une source d’inspiration mais plutôt comme un écho lancinant de ses propres stigmates, recyclés à l’infini. Et que dire de la tentative de fin écologiste? Une note positive qui ferait sourire même les écolos les plus convaincus du Sillon (dont je fais partie, et croyez-moi, on a le sens de l’humour).

La seule réelle qualité du livre, c’est l’ouverture sur le suicide d’un professeur, un présage ironique et presque trop bien inspiré de l’auteur lui-même.

La couverture de Only Lovers Left Alive