Chronique - Le feu de Saint Antoine
bd critique chronique
An 1416. Un prêtre rompt le pain et mange le corps du Christ. Pas de bol. Il est frappé d’ergotisme le pauvre et le voilà qui part dans un trip total. Et dans son trip, il retrouve Antoine. Non pas le Saint mais un mec de notre époque qui, en attendant la livraison de son chinois, s’est tapé du LSD.
Les voilà donc qui délirent ensemble malgré les siècles qui les séparent. De vrais philosophes ! Dieu, la vie éternelle, le néant, et puis, bien sûr, le lino. Car sans le lino, c’est la folie assurée.
Jouissif. Bien barré. Une mise en couleurs au top. Et une sacrée compo. En plus il tient dans votre poche de chemise ou votre soutien-gorge au cas où vous voulez vous détendre les zygomatiques discretos pendant une réunion à la con.
Laissez donc le feu de Saint Antoine vous nourrir de ses flammes et mettre en cendres la bureaucratie qui vous emprisonne !
— Le feu de Saint Antoine. Nicolas Pegon. Réalistes. 14€ (cher pour un mini-album mais le délire vaut la peine).