Groovy Death Trip
bd critique chronique trash horreur adulte
Bienvenue dans le monde merveilleux de Josh Simmons ! Ici, point de poésie, de lyrisme, ni de bienveillance. Du trash, du sexe, de la connerie red neck, de l’horreur et du grand, grand n’importe quoi.
Chantres de la pensée woke, passez votre chemin si vous ne voulez pas vous retrouver embastillés après une plongée dans la tête pas très nette de Josh. Car vous risquerez d’être parcouru·e·s par de violents spasmes, qui pourraient vous conduire à brûler toutes les copies existantes et n’ayant jamais existé de « Groovy Death Trip ».
Dans cet épais recueil de courts récits, Josh nous parle d’amour. Vache, très très vache l’amour. D’elfes. Au gourdin proéminent, idéal pour pourfendre n’importe quel sillon, quelle qu’en soit la profondeur. De familles. Tellement dysfonctionnelles que la vôtre vous paraîtra on ne peut plus normale. De la colocation. Et de ses « joies » libératrices de beaux sentiments, tels que la haine et l’envie de meurtre. De l’erreur. Fatale mais tellement humaine.
Si vous avez l’estomac bien accroché et que la pensée subversive vous apporte un peu de piment dans votre vie trop bien rangée de bobo écoresponsable, vous trouverez de quoi vous sustenter avec « Groovy Death Trip ».
Tous les récits ne sont pas réussis (à vous en donner des haut-le-cœur). De plus, certains peuvent poser question sur la leçon d’immoralité que l’auteur cherche à donner. Malgré cela, l’ensemble se consomme plutôt bien. Avec une bonne rasade de tord-boyau (le rooibos bio ne fera pas l’affaire ce coup-ci) et du LSD histoire d’en rendre la digestion plus aisée.
Bonne chance !
— Groovy Death Trip. Josh Simmons. Huber Editions. 29 €.