Un astre nommé James

Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible vendredi 26 avril 2024 351 mots et d'autres choses
micro-essai musique jazz
Les lumières s’éteignent partout, sauf là où le public est amené à diriger son attention et son regard durant le temps qui vient. Le brouhaha cesse, remplacé par un silence parcouru de soubresauts. Un silence dans lequel on peut déjà entendre la clameur qui s’annonce. Ils montent sur scène, droits, fiers, prêts à tout donner. Ils se mettent en place et ils commencent, sans faire attendre celles et ceux qui sont venus pour les voir.

Saccades stochastiques

Miles Davos 4 minute(s) de lecture possible samedi 23 mars 2024 843 mots et d'autres choses
musique techno chronique microessai
Je me réveille après une bonne nuit de sommeil. Le cerveau encore embrumé, je me saisis du cordon numérique ombilical qui traîne sur ma table de chevet. Je mets mon casque et je m’en vais butiner, allongé, les nouvelles plantes sonores en ce début de printemps dans la soundscape. Soudain je reçois un Signal d’Alexandre Dulaunoy, dont les chroniques et microéssais étoffent le sillon pour notre plus grand bonheur. On pourrait croire que le message d’Alex est simple, basique, mais ça serait mal le connaître.

La singularité

Miles Davos 3 minute(s) de lecture possible vendredi 8 mars 2024 538 mots et d'autres choses
chronique microessai musique société
Je me sens fatigué. Éreinté. Éteint. L’humanité et ses errements m’épuisent. Ère post-moderne, dites-vous ? Arrêtons de faire semblant s’il vous plaît. Qui espérons-nous abuser ? Nous-mêmes ? Ère de l’idiotie, de la médiocrité, de la petitesse d’esprit, et de la course effrénée sans raison aucune. Envie de tout lâcher. De me terrer en haut d’une montagne pour des jours, des semaines ou des mois. Loin de tout et surtout de l’égocentrisme, du populisme, du racisme, du capitalisme glouton, et de l’insidieuse bureaucratie.