the loop - comédie de Robin Goupil au théâtre des béliers
theatre critique paris
Avez-vous déjà vu un bélier sous LSD ?
Le Théâtre des Béliers, niché dans le 18ᵉ arrondissement de Paris, propose des créations théâtrales innovantes qui bousculent les codes et attirent un public curieux de découvertes artistiques. Après le succès retentissant de No Limit, la troupe revient avec The Loop1, un spectacle audacieux, écrit par Robin Goupil, mêlant force narrative et un humour surréaliste presque belge.
C’est un huis clos déjanté, une sorte de mélange improbable entre l’univers onirique de David Lynch, la poésie farfelue de Pierre Perret et l’énergie brute de Johnny Hallyday. L’histoire, portée par un rythme effréné et des dialogues ciselés, vous fera rire progressivement, jusqu’à un crescendo final délirant.
La mise en scène ingénieuse joue habilement avec l’espace confiné de la piece, plongeant les spectateurs dans une boucle temporelle intrigante et mystérieuse. Les acteurs, quant à eux, livrent des performances vibrantes, oscillant entre folie douce et moments cinglés.
Si vous aimez les expériences théâtrales hors des sentiers battus, The Loop est un rendez-vous déjanté incontournable.
Théâtre des Béliers - Confort du Silloniste
Les banquettes sont bien alignées et offrent suffisamment de place pour les jambes, mais elles peuvent s’avérer un peu dures pour le postérieur des Sillonistes. Contrairement à d’autres théâtres parisiens, le placement est libre. Il est donc indispensable d’arriver à l’avance, muni de votre parapluie, doudoune ou coupe-vent, car l’attente se fait à l’extérieur si un autre spectacle est en cours.
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Pour être en conformité avec la loi Toubon, The Loop signifie “la boucle”. Bien entendu, cela fait partie intégrante de l’histoire, mais nous éviterons de divulgâcher ou espoillier. J’ai une petite préférence pour utiliser espoillier, qui est de l’ancien français et utilise la même origine latine que spoiler, spoliare. ↩︎