La beauté des ruines – Barbara Israël

Alexandre Dulaunoy & Miles Davos 2 minute(s) de lecture possible samedi 23 août 2025 224 mots et d'autres choses
paris chronique lecture

Je ne sais pas quoi faire après la lecture de La beauté des ruines de Barbara Israël. Dois-je écrire une critique d’un livre qui est à la fois beau et nombriliste ? Un truc parisien, mais qui se veut en même temps universaliste ? Qui contient de magnifiques phrases, mais aussi des passages pitoyables ? Qui est culturellement évocateur, mais peut aussi sembler pauvre intellectuellement ? Qui évoque son passé avec une lumière singulière, mais paraît parfois détaché de la réalité ? De superbes éclats côtoient des maladresses affligeantes. Mais n’est-ce pas justement là la beauté de ce livre ? Non pas ses ruines, mais le paradoxe de nos vies : tout oscille, sans jamais se stabiliser.

Heureusement, mon vieil ami sillonesque Miles Davos m’a guidé et m’a donné les clés de cette lecture.

“Ta chronique, tu décris Paris. C’est ce qui en fait le charme-dégoût. Elle nous happe en nous rejetant.”

Pour conclure son analyse limpide et précise, il a balancé un lien YouTube pour donner une touche musicale à son commentaire.

À ce stade, autant que je me rhabille, que je renonce aux chroniques et que j’aille traire des chèvres dans le Larzac : au moins là-bas, personne ne viendra m’expliquer comment respirer les particules fines avec élégance.


Barbara Israël, La beauté des ruines, 318 pages - 136 x 210 mm Broché