Gremlins
gremlins cinema art chronique
Le premier film d’horreur que j’ai vu au cinéma avec ma mère et ma grand-mère, c’était Gremlins. J’ai sans doute été influencé toute ma vie par ce film et son scénario sans même le savoir. Je viens de comprendre pourquoi je n’aime pas les films de Noël trop sirupeux en lisant Gremlins, petite tératogonie1 de l’ère Reagan d’Antonio Dominguez Leiva et Sébastien Hubier, publié aux éditions Le Murmure dans la charmante collection Borderline. Un petit livre qui oscille entre l’essai social et la critique cinématographique, offrant une lecture amusante, enrichissante et passionnante. Tout cela pour seulement 9 euros, mais sans la figurine de Gizmo…
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tératogonie peut désigner la génération ou la production d’organismes présentant des malformations ou des anomalies. Les Mogwais (état initial des créatures) subissent une métamorphose en Gremlins (état final), ce qui pourrait être interprété comme la production d’êtres aux caractéristiques anormales et malveillantes par rapport à leur état d’origine. Cependant, dans ce livre, j’ai l’impression que cela relève davantage d’une figure de style (pour simplifier et créer un titre qui arrache pour ce petit ouvrage) plutôt que d’une approche scientifique de la modification biologique d’un organisme. ↩︎